TOUT UN MONDE D'AMOUREUX DE LA MUSIQUE, PARTIE 2 - LE SPECTACLE DE FIN D'ANNÉE

TOUT UN MONDE D'AMOUREUX DE LA MUSIQUE, PARTIE 2 - LE SPECTACLE DE FIN D'ANNÉE

Cyril Van Eeckhoutte


1. Chapitre 1 : Le photographe

Maxime, Violette et les sœurs jumelles Camille et Annabelle Herman retournent à la voiture pour déposer la glacière dans le coffre. Il est quatorze heures et notre jolie petite famille s’en va à l’Aqualud. Elle pénètre à l’intérieur du centre aquatique.
À l’accueil, il y a quelques personnes qui attendent devant elle pour acheter des tickets de piscine. Le vendeur est grand, brun aux yeux noisette. Violette s’approche du comptoir.
— Bonjour, Monsieur ! Je voudrais acheter quatre tickets de piscine, s’il vous plaît.
— Bonjour, messieurs-dames ! Donc deux adultes et deux enfants. (L’homme observe les sœurs jumelles.) Quel âge avez-vous, les filles ?
— Nous avons onze ans, Monsieur !
— Ça vous fera vingt euros, s’il vous plaît ! C’est madame qui paie ?
— Oui.
Violette Solange sort son portefeuille de son sac à main violet.
— Je peux payer avec ma carte bancaire ?
— Oui, bien sûr !
— Vous faites le paiement sans contact ?
— Oui, allez-y, Madame !
Le lecteur de carte bancaire indique : « Paiement accepté. » Violette Solange range sa carte bancaire dans son portefeuille.
— Merci.
Le vendeur donne les cartes électroniques aux jumelles. Camille les distribue à Annabelle, Violette et Maxime. Ils s’en vont les mettre chacun leur tour à l’intérieur de la fente du tourniquet électronique. Ils se retrouvent de l’autre côté. Maxime, Violette, Camille et Annabelle se dirigent vers le
vestiaire mixte pour se changer dans une cabine. Ils s’en vont sous les douches collectives. Camille appuie sur le bouton poussoir de la douche. L’eau jaillit.
— Elle est froide !
Annabelle appuie à son tour sur le bouton poussoir de la douche. L’eau jaillit.
— Elle est froide !
Quelques minutes plus tard, notre jolie petite famille se retrouve dans la piscine. Camille et Annabelle courent jusqu’à la rivière. Elles montent quelques marches et font la queue.
Maxime et Violette, quant à eux, s’en vont dans le grand bassin à vagues. Une sirène retentit dans tout l’Aqualud. Les vagues commencent à se former dans le grand bassin. Les gens branlent dans tous les sens. Les sœurs jumelles font une nouvelle fois la queue pour essayer un autre toboggan qui les plonge dans le noir complet.
— Ah ! hurlent-elles.
Camille arrive à la fin du toboggan ; Annabelle la suit. Elles s’en vont l’essayer une nouvelle fois.
— C’était trop bien, Annabelle ! J’ai pris de l’eau plein la figure, à la fin !
Les sœurs jumelles ont un bonnet de bain et des lunettes de piscine. Elles font la queue comme tout le monde en attendant de pénétrer à leur tour dans le toboggan.
Violette et Maxime font l’amour dans l’eau de la piscine comme Loana et Jean-Édouard. Ils n’en ont rien à faire qu’il y ait à côté des enfants qui les regardent. Camille pénètre dans l’orifice du toboggan, celui qui la fait aller à plus de 50 kilomètres à l’heure.
— Ah ! hurle-t-elle avant d’arriver dans la cuvette.
Annabelle la regarde tourner à l’intérieur de cette énorme cuvette, avant qu’elle disparaisse dans le trou au milieu. Elle arrive sous l’eau et remonte aussitôt à la surface. La chasse d’eau a été tirée. Annabelle tourne dans l’immense cuvette avant de finir dans le trou. Sous l’eau de la piscine, elle remonte vite à la surface. Elle retrouve Camille sur le bord de l’immense chiotte.
— J’ai bu la tasse, lui dit-elle.
— Ah bon ?
— Maintenant, on retourne faire la rivière !
— Vas-y sans moi, Camille. Je vais essayer de retrouver Maxime !
Camille s’en va descendre la rivière. Tandis qu’Annabelle va dans le grand bassin à vagues. Elle retrouve Maxime et Violette.
— J’ai bu la tasse, Violette !
— T’as bu la tasse, ma pauvre poulette ! Viens dans mes bras. Ça va aller, ne t’inquiète pas !
Violette serre Annabelle contre sa grosse poitrine de femme enceinte.
— Et ta sœur jumelle, elle est où ?
— Elle est partie descendre la rivière. On va la rejoindre ! Elle ne sait pas que je suis avec vous dans le grand bassin.
Maxime s’approche d’Annabelle.
— Allons-y !
Il la porte sur son dos. Les quatre membres de la famille se retrouvent en bas de la rivière. Ils retournent tous ensemble dans le grand bassin à vagues. La sirène retentit une nouvelle fois. Les vagues grossissent de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe.
— Fais gaffe de ne pas boire la tasse, Annabelle !
— Oui, je vais faire attention.
Les vagues viennent mourir sur les bords du grand bassin de l’Aqualud. Notre jolie petite famille se retrouve sous les douches. Elle reprennent ses affaires dans les casiers. Elle s’en va s’habiller dans les cabines. Notre petite famille se retrouve à l’entrée de l’Aqualud. Camille tire le tee-shirt le
Maxime.
— J’ai faim, j’ai envie de manger une glace, Maxime, s’il teplaît.
— On y va ! Je connais un très bon marchand de glaces à l’italienne tout près d’ici.
Notre petite famille marche jusqu’au marchand de glaces à l’italienne. Camille s’approche du marchand.
— Bonjour, Monsieur ! Je vais prendre une glace à l’italienne à la fraise, s’il vous plaît. Ou bien, à la framboise, je préfère.
Annabelle s’approche à son tour du marchand de glaces.
— Bonjour, Monsieur ! Moi je vais prendre pareil que ma sœur jumelle.
— Et pour vous, messieurs-dames ?
— On va prendre deux glaces au café, s’il vous plaît !
Le marchand de glaces prépare les glaces à l’italienne qu’il donne à Camille, Annabelle, Maxime et Violette.
— Ça vous fait huit euros, s’il vous plaît !
Violette veut payer. Maxime sort son portefeuille de sa pochette.
— Garde tes sous, Violette, c’est moi qui vais payer.
Maxime donne un billet de dix euros au marchand de glaces à l’italienne.
— Merci, Monsieur ! Bonne dégustation !
— Merci. Au revoir !
Notre petite famille retourne sur la digue au bord de la mer. Chacun lèche sa glace. Plus loin, Camille, Annabelle, Maxime et Violette voient des enfants se faire prendre en photo par un photographe professionnel. Annabelle tire le tee-shirt de Maxime avec sa main.
— On peut y aller, s’il te plaît, Maxime ?
— Allez-y, les jumelles, on vous attend !
Camille et Annabelle courent vers le photographe. Il s’agit en fait d’une célèbre marque de vêtements pour enfants qui cherche ses nouveaux ambassadeurs et nouvelles ambassadrices pour cet été. L’assistante du photographe de mode repère tout de suite les sœurs jumelles Camille et
Annabelle.
— Approchez, approchez, les jumelles ! Vous voulez devenir
les ambassadrices stars de la marque H & M pour cet été ?
— Oui !
— Alors, approchez, nos maquilleuses Claudia et Sabrina vont vous maquiller pour la séance photo.
Camille s’approche de Claudia. Elle s’assoit à une table en face d’elle. Claudia la maquille comme une petite princesse.
Sabrina fait pareil avec Annabelle. Elle la maquille de la même façon. Elle lui met du rouge à lèvres.
Violette et Maxime regardent la scène.
Camille et Annabelle s’approchent du photographe.
— Je vais commencer par prendre en photo Camille. Et puis ce sera au tour d’Annabelle.
— On pourra faire une photo ensemble, s’il vous plaît, monsieur le photographe ?
— Oui, après. Tu vas te mettre de face pour commencer.
Le photographe la prend en photo une première fois.
— Parfait ! Maintenant, tu vas te mettre de profil. (Le photographe prend une seconde photo.) Superbe ! Tu es magnifique, Camille. (Le photographe regarde Annabelle.) Approche-toi, Annabelle. Mets-toi en face de moi, s’il te plaît.
Le photographe de mode regarde dans l’objectif de sa caméra.
— Mets-toi bien de face à la caméra. Ne bouge plus.
Le flash se déclenche.
— Parfait. Maintenant, tu vas te mettre de profil.
Annabelle se met de profil. Le photographe regarde dans l’objectif de sa caméra. Il appuie sur le bouton pour prendre la photo, le flash se déclenche.
— Parfait ! Magnifique ! Maintenant, je vais vous prendre toutes les deux en même temps, les jumelles. Mettez-vous devant moi. Mettez-vous dos à dos de profil, regardez-moi. Elles sont vraiment jolies, vos robes !
Violette regarde le photographe. Elle lui sourit.
— Très bien. Maintenant, vous allez vous mettre de face. Regardez l’objectif. Voilà, comme ça, ne bougez plus.
Le photographe prend la photo. Il en prend une deuxième puis une troisième. Il s’approche de son assistante pour lui montrer les photos.
— J’adore celle-là ! Elle est très jolie, la complimente-t-elle. On les prend, ajoute-t-elle.
— Oui. Approchez les jumelles. Vos parents sont là ?
Le photographe regarde la foule. Maxime et Violette s’approchent du photographe de mode.
— Nous sommes les parents des sœurs jumelles, monsieur le photographe.
— Je vais vous donner les autorisations de droit à l’image et les contrats de mannequin de vos jumelles. Étudiez-les attentivement et renvoyez-les-nous par La Poste.
Maxime prend les feuilles.
— Merci, monsieur le photographe ! Belle journée à vous ! Et à bientôt !
— Merci à vous de nous avoir fait confiance. Au revoir.
Notre joyeuse petite famille repart jusqu’à la voiture. Maxime range les papiers dans sa pochette bleue.
— On peut faire un tour de grande roue, Maxime ?
— Oui. Allez, c’est parti, les jumelles !
Notre petite famille heureuse marche jusqu’à la grande roue. Au point de vente de la grande roue. Maxime s’approche.
— Bonjour ! Deux places adultes et deux places enfants, s’il vous plaît.
— Bonjour, messieurs-dames ! Ça nous fait dix euros, s’il vous plaît !
Maxime sort son portefeuille pour payer.
— Laisse-moi payer, Maxime !
Violette sort un billet de dix euros de son portefeuille. Elle le donne au vendeur.
— Merci, Madame !
L’homme donne les places aux jumelles. Notre petite famille s’installe à bord de la grande roue qui se met à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre plusieurs fois.
Il est dix-neuf heures et notre petite famille est retournée à la voiture. Maxime regarde les sœurs jumelles à l’arrière de la voiture dans son rétroviseur.
— Vous voulez qu’on aille s’acheter un kebab, les jumelles ?
— Oui !
— On va y aller à pied, c’est tout près d’ici.
— J’ai plus envie de marcher, Maxime !
— Moi aussi, je suis fatiguée !
— Je vais y aller tout seul, alors. Je reviens. À tout à l’heure. Et au fait, vous voulez quelle sauce dans votre kebab, les jumelles ?
— Une sauce pita pour moi. Et pour toi, Camille ?
— La même.
Il regarde Violette.
— Moi, pareil que les jumelles. Parfait !
Maxime sort de la voiture. Il referme la portière. Il revient vingt minutes plus tard à la voiture.
— Je nous ai pris quatre menus kebab. Je ne vous ai pas demandé quelles boissons vous vouliez. Donc, j’ai pris quatre Minute Maid Orange. Tiens, Violette !
Maxime lui donne son menu kebab.
— Merci, Maxime ! C’est très bien !
— Tenez, les jumelles. C’est pour vous !
— Merci, Maxime, lui disent-elles avec le sourire.
Tout le monde mange son kebab.
— Elles sont trop bonnes, les frites, Maxime !
— C’est pas à moi qu’il faut dire ça, Camille ! C’est vrai qu’elles sont bonnes, leurs frites.
Juste après avoir mangé, notre charmante petite famille décide de reprendre la route jusqu’à chez Maxime.
Maxime, Violette, Camille et Annabelle vont se coucher dans leur chambre respective.

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